27.06.14 - SYNTHÈSE HEBDOMADAIRE - UN CHEF DE MILICE CONGOLAIS RENONCE A FAIRE APPEL DE SA CONDAMNATION

Arusha, 27 juin 2014 (FH) – Un ancien chef de milice congolais condamné par la Cour pénale internationale à 12 ans de prison a renoncé à faire appel. Par ailleurs, des jeunes de partis politiques français étaient cette semaine à Kigali pour commémorer le génocide des Tutsis.

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RWANDA/FRANCEDes jeunes de partis français commémorent le génocide des Tutsis : plusieurs représentants de mouvements de jeunesse de partis politiques français étaient cette semaine au Rwanda pour commémorer le génocide des Tutsis de 1994 dans lequel leur pays est accusé d'avoir joué un rôle. Emmenée par le Mouvement antiraciste européen (EGAM), la délégation voulait  «contribuer ainsi à restaurer l'honneur de la France et la dignité des victimes », selon un communiqué de l'EGAM.CPI/KATANGA Germain Katanga et le procureur ont renoncé à faire appel : l'ex-chef de milice congolais Germain Katanga a renoncé mercredi à faire appel de la peine de 12 ans de prison que la Cour pénale internationale (CPI) lui a infligée pour sa complicité dans la destruction en février 2003 d'un village du nord-est de la République démocratique du Congo.  Suite à cette décision du condamné, la procureure Fatou Bensouda, a également renoncé à son appel. La condamnation de Germain Katanga devient ainsi la première condamnation définitive intervenue devant la CPI. Le 7 mars dernier, Katanga avait été reconnu coupable de complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis le 24 février 2003, au village de Bogoro, dans le district de l'Ituri, dans l'est de son pays. La peine a été prononcée le 23 mai.

LA SEMAINE PROCHAINE

TPIR: jugement d'appel dans le procès du général Augustin Bizimungu:  L'événement le plus attendu est l'arrêt qui doit être prononcé lundi après-midi par la chambre d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), dans le procès de l'ancien chef d'état-major de l'armée rwandaise, le général Augustin Biziminugu condamné à 30 ans de prison en première instance. Le jugement est attendu alors qu'au Rwanda, le président de cette chambre d'appel, le juge américain Theodor Meron est de plus en plus accusé d'acquitter délibérément d'anciennes hautes personnalités civiles ou militaires condamnées en première instance ou de réduire considérablement leurs peines.ER