Le procureur général kenyan, Amos Wako, a fait cette déclaration en marge de la signature d'un traité d'extradition entre Naibobi et Kigali.
Selon l'édition du 1er octobre du quotidien rwandais New Times, le procureur a fait référence, pour appuyer ses dires, à un affidavit remis au Tribunal de grande instance par l'avocat de Joséphine Mukazitoni, l'épouse de Kabuga, à la suite de la décision de la justice kenyane de geler tous les avoirs du couple.
L'adresse de Félicien Kabuga mentionnée sur cette déclaration faite sous serment se trouve en effet en Belgique.
Le Kenya reproche à l'homme d'affaires d'user de ses moyens financiers pour éviter son arrestation, d'aider d'autres fugitifs et "d'interférer de manière substantielle" avec d'autres témoins du TPIR.
Le TPIR soupçonne depuis longtemps Felicien Kabuga de vivre au Kenya, où il a investi dans les transports, l'immobilier, les hôtels et l'agriculture. Selon le tribunal, il a été vu pour la dernière fois au Kenya le 28 juin 2006 à la résidence d'un ancien ministre.
Les Etats-Unis ont promis une récompense de 5 millions de dollars pour son arrestation.
SC/GF
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