L'amendement apporte plus de détails sur les allégations de viols et sur le rôle présumé de l'accusé dans le financement de la milice Interahamwe, fer de lance du génocide de 1994.
Lors de sa première comparution initiale le 10 octobre, Ngirabatware avait également clamé son innocence.
Accusé de divers crimes de génocide et contre l'humanité, l'ex-ministre est le gendre du richissime homme d'affaires Félicien Kabuga, souvent présenté comme le financier du génocide des Tutsis du Rwanda.
Selon les prévisions du tribunal, le procès de Ngirabatware devrait commencer le 4 mai prochain. Mais le conseil principal de la défense, David Thomas, a indiqué lundi devant le juge William Hussein Sekule qu'il ne serait pas prêt à cette date.
Docteur en sciences économiques de l'Université de Fribourg (Suisse), Ngirabatware a été, dans son pays, enseignant à l'Université Nationale du Rwanda (1986-1994), puis ministre du Plan (1990-1994).
Après son départ en exil en juillet 1994, il a travaillé pour différents instituts de recherche au Gabon et en France. Il a été arrêté en Allemagne le 17 septembre 2007 et transféré au centre de détention du TPIR le 08 octobre 2008.
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