« Ce n'était pas possible. Ces hommes n'étaient pas équipés pour cela », a indiqué le colonel Renzaho au dernier jour de son interrogatoire principal qui avait débuté mercredi dernier.
Condamné à la prison à vie en première instance, l'ex-préfet de Kigali qui attend son procès en appel, témoigne pour la défense de l'ex-secrétaire général du MRND, Joseph Nzirorera, jugé avec l'ex-président du parti, Mathieu Ngirumpatse et l'ancien vice-président, Edouard Karemera.
« Ces hommes n'avaient pas les moyens de ramener la paix », a déclaré le colonel, soulignant qu'il avait lui-même tenté en vain de mettre fin au « chaos » dans sa ville sur laquelle pleuvaient des bombes.
L'ex-préfet devrait être confronté aux questions du procureur dans le courant de la semaine.
Accusés de crimes de génocide et de crimes contre l'humanité, les trois responsables du MRND clament leur innocence. Le procureur les poursuit notamment pour des crimes commis en 1994 par des membres de leur parti.
Ils rétorquent que l'accusation n'a pas prouvé l'existence de liens de subordination entre eux et les auteurs matériels de ces exactions.
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