Egalement de nationalité ivoirienne, Angèle Kossia Gboko Sama, l'épouse du condamné, travaillait au TPIR comme secrétaire bilingue.
Guehi a déposé son avis d'appel le 31 mars, soit le lendemain du jugement, selon Aaron Lyamuya, greffier de la Haute Cour à Moshi, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Arusha, la petite ville tanzanienne qui abrite le siège du TPIR.
Même si Guehi n'avait pas fait de recours, l'affaire devait absolument, comme tous les dossiers de meurtre, être portée devant la Cour d'appel.
La Haute cour avait conclu le 30 mars que les 11 témoins de l'accusation étaient suffisamment crédibles pour prouver la responsabilité de l'accusé, détenu en Tanzanie depuis 2005.
Le corps d'Angèle Sama, alors âgée de 33 ans, avait été découvert par la police locale, dans le district de Hai, à environ 50 kilomètres à l'ouest d'Arusha. La victime était portée disparue depuis une semaine.
M. Guehi bénéficie de l'assistance juridique de Maître Eric Ng'maryo, un avocat tanzanien.
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