Cette suspension était prévue par le calendrier de la chambre qui doit siéger dans d'autres affaires.
Au dernier jour de la session qui s'achève, Nzirorera a réitéré jeudi qu'il n'avait pas d'autorité sur les miliciens Interahamwe, principaux bras armés du génocide des Tutsis en 1994. Ils étaient certes membres du MRND, mais ils avaient leur propre structure, a-t-il répondu à Don Webster du bureau du procureur.
Depuis le début de sa défense le 19 octobre 2009, Nzirorera a déjà cité 46 témoins, parmi lesquels plusieurs accusés ou condamnés du TPIR.
Au cours de la prochaine session qui durera jusqu'au 1er juillet et qui devrait être la dernière pour la défense de Nzirorera, selon une ordonnance de la chambre, l'ex-secrétaire du MRND, fera défiler plusieurs autres témoins.
Il est jugé avec l'ex-président du MRND, Mathieu Ngirumpatse, et l'ancien vice-président du parti, Edouard Karemera.
Accusés de crimes de génocide et de crimes contre l'humanité, les trois anciens dirigeants clament leur innocence.
Le procureur les poursuit notamment pour des crimes commis en 1994 par des membres de leur parti.
Ils rétorquent que l'accusation n'a pas prouvé l'existence de liens de subordination entre eux et les auteurs matériels de ces exactions, fussent-ils des membres du MRND.
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