Selon le porte-parole du parquet général à Kigali, Augustin Nkusi, le médecin travaillait, jusqu'à son arrestation grâce à Interpol, à la présidence gabonaise.
« Nous espérons que le Gabon nous le renverra comme nous l'avons demandé », a dit M.Nkusi sur les ondes de Radio Rwanda.
Le docteur Ndindabahizi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Kigali en janvier 2009 pour son rôle présumé dans le génocide dans l'ancienne préfecture de Butare (sud), a indiqué M. Nkusi.
« Il a participé, fin avril 1994, à des réunions lors desquelles ont été dressées les listes de Tutsis qui étaient encore vivants, pour qu'ils soient tués », a allégué le porte-parole.
Le médecin est également accusé d'avoir, de concert avec l'ex-ministre de la Famille, Pauline Nyiramasuhuko, incité les jeunes hutus à violer les filles et femmes tutsies avant de les tuer.
Nyiramusuhuko attend son verdict au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) où la prison à vie a été requise à son encontre.
SRE-ER/GF
© Agence Hirondelle