Ngirumpatse est dans le box des accusés avec deux autres anciens pontes du MRND, le vice-président Edouard Karemera qui a déjà achevé la presentation de sa défense, et le secrétaire général Joseph Nzirorera, qui termine actuellement la sienne.
Les trois hommes sont tenus responsables de crimes commis par des membres de leur parti, au titre de leur responsabilité de supérieur hiérarchique.
Frédéric Weyl, l'un des avocats français de Ngirumpatse, a expliqué vendredi à l'Agence Hirondelle que son équipe comptait citer 36 témoins.
Il a par ailleurs, à la suite de l'affaire Erlinder, demandé avec insistance au TPIR d'assurer l'immunité des avocats travaillant au TPIR.
"Si je vais au Rwanda je peux être arrêté", a-t-il dit. "Je ne suis pas libre de faire mon travail".
Répondant à ces préoccupations, le juge président du TPIR, Dennis Byron, a rappelé qu'en 16 ans, aucun avocat en mission pour le TPIR n'avait été arrêté.
"Je peux dire que votre immunité est garantie", a-t-il conclu.
NI/GF
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