"Je ne suis pas au courant d'un tel programme. Je n'ai aucunes informations à propos de l'entraînement des Interahamwe", a déclaré Bagosora qui témoignait pour la défense de l'ancien secrétaire général du MRND, Joseph Nzirorera.
Il était contre-interrogé par Don Webster du bureau du procureur, qui soutient que malgré la signature d'un accord de cessez-le-feu en mars 1993, les enquêtes de plusieurs organisations internationales de droits de l'homme ont révélé que les forces armées rwandaises avaient entraîné les milices.
Le procureur a ajouté que le chef d'Etat major de la gendarmerie, le Général Augustin Ndindiliyimana, avait avoué devant le sénat belge, après son arrestation, avoir été un témoin occulaire de ces entraînements en 1993. Le general, inculpé de génocide, attend actuellement son verdict.
Bagosora a réfuté ces assertions, au motif que le général Ndindiliyimana aurait fait un compte-rendu au ministère de la Défense si une telle chose s'était produite. "Il n'a pas envoyé de rapport au ministère", a-t-il expliqué.
Son témoignage continue ce mercredi.
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