Le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, a indiqué sur les ondes de la radio nationale que le suspect pouvait être extradé dans son pays bien qu'il n'existe pas d'accord d'extradition entre Kigali et Libreville.
Il n'a pas précisé la date de la ré-arrestation de cet universitaire qui était recherché par Interpol.
Le docteur Ndindabahizi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Kigali en janvier 2009 pour son rôle présumé dans le génocide dans la cité universitaire de Butare (sud) où il travaillait en avril 1994.
Selon la presse gabonaise, le médecin en fuite travaillait sous un faux nom à l'hôpital de Melen, un établissement public en banlieue de Libreville.
« Il a participé, fin avril 1994, à des réunions lors desquelles ont été dressées les listes de Tutsis qui étaient encore vivants, pour qu'ils soient tués », avait déclaré en juin le porte-parole du parquet, Augustin Nkusi, sur les ondes de Radio Rwanda.
Le médecin est également accusé d'avoir, de concert avec l'ex-ministre de la Famille, Pauline Nyiramasuhuko, incité les jeunes hutus à violer les filles et femmes tutsies avant de les tuer.
Nyiramusuhuko attend son verdict au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) où la prison à vie a été requise à son encontre.
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