Le major était cité pour la défense de Mathieu Ngirumpatse, l'ancien président du MRND, le parti de feu le président Juvénal Habyarimana.
Selon le major, l'armée n'a distribué des armes qu'en 1991 à certains civils des communes le long de la ligne de front. L'objectif était, selon lui, d'aider la population locale à stopper « les infiltrations de l'ennemi ».
Il a par ailleurs nié que l'armée ait entraîné les jeunes au maniement des armes pendant le génocide.
Enfin, il a affirmé n'avoir jamais entendu Ngirumpatse monter les Hutus contre les Tutsis.
Le procès se poursuit mardi.
Ngirumpatse qui est accusé de crimes de génocide et de crimes contre l'humanité, est jugé avec l'ancien vice-président du MRND, Edouard Karemera qui a terminé sa défense.
Le procureur soutient qu'ils ont conspiré avec d'autres hauts responsables politiques et militaires pour préparer le génocide des Tutsis, notamment en entraînant et en armant les jeunes.
NI/ER/GF
© Agence Hirondelle