La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 46e jour mardi, a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, où il a pris le pouvoir en 2007.
En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
Voici les derniers développements:
Otages: accord "très proche"
Un accord sur une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas est "très proche", a déclaré le président américain Joe Biden mardi depuis la Maison Blanche.
Les négociations n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", a déclaré avant lui un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier.
"Bonne décision"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a estimé devant son gouvernement, réuni mardi soir pour se décider sur l'accord en négociation pour une libération d'otages, qu'il s'agit de "la bonne décision".
M. Netanyahu, qui avait rencontré lundi soir des proches des otages, avait auparavant fait état de "progrès" dans les négociations et dit espérer de "bonnes nouvelles bientôt".
"Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", avait déclaré lundi le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Une "tragédie" sanitaire en vue
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a prévenu mardi qu'une véritable "tragédie" sanitaire se profilait dans ce territoire, en raison du manque de carburant et d'eau.
Mort de bébés prématurés
Deux des 33 bébés prématurés qui devaient être évacués de l'hôpital al-Chifa, dans le nord de la bande Gaza, sont morts pendant la nuit qui a précédé leur évacuation, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mardi.
Vingt-huit bébés ont été transférés lundi en Egypte.
Les Brics appellent à une trêve
Les pays membres des Brics ont appelé mardi à une "trêve humanitaire immédiate" conduisant à un cessez-le-feu, "la protection des civils et la fourniture d'aide humanitaire" dans la bande de Gaza, à l'occasion d'un sommet extraordinaire.
"Crimes de guerre"
A cette occasion, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de "crimes de guerre" de "génocide" à Gaza, évoquant "la punition collective des civils palestiniens par l'usage illégal de la force" et "le refus délibéré de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l'eau aux habitants de Gaza".
Des morts au Liban
Huit personnes, dont deux journalistes, ont été tuées mardi dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, a indiqué l'agence de presse officielle libanaise, les échanges de tirs à la frontière s'étant intensifiés ces derniers jours.
Les violences transfrontalières ont fait au moins 100 morts au Liban depuis le 7 octobre, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais aussi au moins 14 civils dont trois journalistes, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, six militaires et trois civils ont été tués, selon les autorités.
53 journalistes tués
Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.
Bilans
Selon le gouvernement du Hamas, 14.128 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, parmi lesquelles plus de 5.840 enfants et 3.920 femmes, selon un nouveau bilan mardi.
Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités. Selon l'armée, 68 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage et emmenées à Gaza durant l'attaque du Hamas.
bur/feb/abo
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