Pour le procureur kényan Paul Ng'arua, "c'est une atteinte au principe d'égalité des armes entre les parties". Il demande donc à la cour d'ordonner à la défense de soumettre une version raccourcie de la plaidoirie dans un délai de trois jours.
La défense de Callixte Nzabonimana avait tenté in extremis, le 4 juillet, d'obtenir un délai supplémentaire pour soumettre son texte, ou une extension de la longueur maximale autorisée. Mais la chambre a refusé, arguant qu'aucune raison valable n'avait été avancée pour justifier une modification de la règle au tout dernier moment.
Callixte Nzabonimana doit répondre de cinq chefs de génocide, entente en vue de commettre le génocide, incitation à commettre le génocide, extermination et meurtre.
NI/FK/GF
© Agence Hirondelle