Cette conférence est organisée par Ibuka, Redress et African rights. Les deux dernières organisations sont basées à Londres tandis qu'Ibuka, la principale association de survivants du génocide des Tutsis, a son siège à Kigali. D'autres ONGs comme Avocats sans frontières (ASF) ou le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) seront également représentées.
« Nous allons échanger des idées sur ce qui peut être fait et comment le faire. La réparation reste un épineux problème 17 ans après le génocide », a indiqué à l'agence Hirondelle Janvier Forongo, secrétaire exécutif d'Ibuka.
Il a par ailleurs souligné les difficultés rencontrées dans la restitution ou le paiement des biens pillés ou endommagés pendant le génocide. « Dans les milieux ruraux, les personnes condamnées à restituer ces biens sont insolvables ou ne veulent pas payer », a-t-il notamment expliqué.
ER/GF
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