Le Premier ministre néerlandais s'engage à préserver le fonctionnement "sans entrave" de la CPI

Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a déclaré vendredi que son pays chercherait à s'assurer que la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye, puisse continuer à fonctionner malgré les sanctions américaines annoncées.

"Bien sûr, en tant que pays hôte, nous avons la responsabilité de garantir le fonctionnement sans entrave de la cour pénale à tout moment. Et nous continuerons à le faire", a déclaré M. Schoof lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Le président américain Donald Trump, qui reproche à la CPI d'avoir mené des "actions illégales", a signé jeudi un décret interdisant notamment l'entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents et qui prévoit de geler tous leurs avoirs détenus dans ce pays.

Selon le texte diffusé par la Maison Blanche, la Cour a "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.

M. Schoof a décrit ces sanctions comme un "signal inquiétant et très regrettable" avec des "implications significatives" potentielles pour l'indépendance de la CPI et les enquêtes en cours.

"Les Pays-Bas soutiennent la Cour pénale internationale. Nous continuerons à la soutenir. Nous sommes le pays hôte", a déclaré M. Schoof.

"Nous sommes également fiers des Pays-Bas et également de La Haye en tant que ville de paix et de justice. La CPI en fait explicitement partie. Et nous ferons tout notre possible pour garantir que la CPI puisse remplir ses missions", a ajouté le Premier ministre néerlandais.

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