20.09.13 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - L’UTILISATION DES ARMES CHIMIQUES CONSTITUE UN CRIME DE GUERRE, SELON BAN KI-MOON

Arusha, 20 septembre 2013 (FH) – A New York, le secrétaire général de l’ONU a qualifié de crime de guerre l’utilisation des armes chimiques. A La Haye, une chambre de la Cour pénale internationale (CPI) a lancé une mise en garde contre toute forme d’interférence avec les témoins.

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ONUL’utilisation des armes chimiques constitue un crime de guerre : Ban Ki-moon a fait cette déclaration lundi devant le Conseil de sécurité, confirmant que ce type d’armes avait été utilisé à grande échelle dans la banlieue de Damas, en Syrie, où de nombreux civils, dont des enfants, ont trouvé la mort le 21 août dernier. «C'est un crime de guerre […]. La communauté internationale a le devoir de tenir pour responsables les auteurs de cet acte et de veiller à ce que les armes chimiques ne réapparaissent plus comme un instrument de guerre», a déclaré le secrétaire général.CPIMise en garde contre toute interférence avec les témoins : la chambre de la CPI qui juge le vice-président kényan William Ruto et le journaliste Joshua Sang a lancé mercredi une mise en garde contre toute forme d’interférence avec les témoins. En ouvrant les débats mercredi après-midi, le juge Chile Eboe-Osuji a rappelé que tout acte de corruption, d’intimidation d’un témoin ou de vengeance contre lui « constitue une infraction contre l’administration de la justice devant cette cour », selon l’article 70 du Statut de Rome, fondateur de la CPI.CPIAppel à l’arrestation du président soudanais : la CPI a appelé le gouvernement américain à arrêter le président soudanais Omar El-Béchir qui a demandé un visa en vue de participer à l’Assemblée générale des Nations unies prévue du 24 septembre au 2 octobre à New York. Le chef de l’Etat soudanais est sous le coup de deux mandats d’arrêt de la CPI pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il est recherché pour des crimes commis au Darfour, dans l’Ouest de son pays.CPIAppel à remettre à la Cour les deux suspects libyens : L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international a appelé mercredi les autorités libyennes à remettre à la CPI  Saïf Al-Islam, l’un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, et l’ancien patron du renseignement Abdullah Senoussi. « Les deux hommes doivent être remis immédiatement à la CPI », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. Cet appel a été lancé mercredi à la veille de la comparution du fils de Kadhafi devant un tribunal local.LA SEMAINE PROCHAINELe procès du vice-président kényan William Ruto et du journaliste Joshua Sang se poursuivra la semaine prochaine devant la CPI.La chambre d’appel Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) rendra son arrêt jeudi dans le procès de l’ancien président du Liberia Charles Taylor.ER