« Les pays africains, en particulier ceux de l’Afrique de l’est dont fait partie le Rwanda, devraient relever le défi et accueillir des affaires (du TPIR) », a déclaré durant le week- end à l’Université de Dar- es-Salaam, Wallace Kapaya, substitut du procureur du TPIR.
Le magistrat tanzanien s’exprimait devant des hommes politiques, des diplomates et des universitaires, lors d’une journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda qui a fait, selon Kigali, près d’un million de tués, essentiellement au sein de l’ethnie tutsie.
Kapaya a déclaré que ce génocide n’est pas l’affaire des seuls Rwandais mais celle de tous les Africains.
Il a affirmé que des mères hutues ont tué leurs enfants nés de pères tutsis et que des hommes hutus ont tué leurs épouses tutsies en 1994.
Kapaya est revenu sur le rôle des autorités civiles et militaires, des ecclésiastiques et des médecins dans la préparation et l’exécution des politiques génocidaires.
Basé à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, le TPIR a prononcé à ce jour 30 condamnations et 5 acquittements.
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