Pour la deuxième journée consécutive, le témoin répondait à Me Michel Marchand, l'avocat canadien de l'ancien maire de Ngoma, Joseph Kanyabashi.
QI a concédé avoir participé, avec D'autres, à une formation politico-militaire secrète dans des camps D'entraînement du FPR à Byumba (nord du pays), mais il a nié avoir appris à fabriquer des bombes ou à mener des actes de sabotage.
"Nous avons seulement été initiés au maniement des armes à feu, à des théories politiques et à la marche", a-t-il expliqué, ajoutant qu'ils avaient regagné Butare au terme de la formation "pour sensibiliser la population".
Mardi, QI avait accusé Kanyabashi D'avoir ordonné le massacre de Tutsis réfugiés dans un centre de santé après leur avoir assuré qu'ils les protégerait.
Me Marchand a mis en doute l'impartialité du témoin, en raison de ses liens avec le FPR.
Kanyabashi est co-accusé avec l'ancienne ministre de la famille et de la promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko, et son fils Arsène Shalom Ntahobali, un leader présumé de la milice, deux ex-préfets de Butare, Alphonse Nteziryayo et Sylvain Nsabimana, ainsi que l'ancien maire de Muganza, Elie Ndayambaje. Tous plaident non coupable.
Le procès se déroule devant la deuxième chambre de première instance du TPIR présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule, assisté des juges malgache Arlette Ramaroson, et ougandaise Solomy Balungi Bossa.
GA/KN/AT/GF/FH (BT''0324A)