Des sources ont cependant indiqué à l'agence Hirondelle que ce pourrait être le 2 ou le 9 avril.
La session qui s'achève avait commencé le 4 février, avec la comparution du premier témoin de la défense. Au total, le Tribunal a entendu neuf témoins de la défense au cours de cette session.
Les Ntakirutimana sont poursuivis pour des massacres de Tutsis à Mugonero (province Kibuye, ouest du Rwanda) et dans les collines avoisinnantes de Bisesero. Ils plaident non coupables. Les témoins à décharge ont indiqué que les accusés ne se trouvaient pas sur les lieux des crimes allégués.
Gérard Ntakirutimana est défendu par l'avocat canadien, Me David Jacobs, Elizaphan Ntakirutimana, par l'Américain, Me Ramsey Clark.
Ce procès se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par le juge norvégien Erik Mose, et comprenant en outre les juges, sénégalaise Andrésie Vaz et sud-africaine, Navanethem Pillay.
Le juge Mose s'est félicité qu'au cours de la présente session, il y ait eu une traduction simultanée des débats du kinyarwanda dans les langues officielles du Tribunal, le français et l'anglais. Dans les deux autres chambres de première instance, on utilise encore la "traduction consécutive". Le juge Mose a indiqué que ce "modèle pilote" avait permis D'accélérer les travaux de la cour.
Le procès des Ntakirutimana alterne avec celui des anciens responsables des médias, qui reprend lundi prochain. Le témoin attendu devrait déposer par vidéo-conférence à partir de La Haye, siège du Tribunal de l'ONU pour l'ex-Yougoslavie.
AT/GF/FH (NT-0215A )