Cinq pays occidentaux parlent avec l'Ukraine des enquêtes sur les crimes de guerre

1 min 21Temps de lecture approximatif

Des responsables de la justice de cinq pays occidentaux, dont les Etats-Unis, ont parlé avec la procureure générale ukrainienne des moyens d'enquêter sur les crimes de guerre présumés ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué jeudi le ministère américain de la Justice.

Ces responsables des pays formant l'alliance dite des "Five Eyes" - Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande - se sont entretenus virtuellement mercredi avec Iryna Venediktova, au moment où Kiev veut agir au sujet de milliers de crimes de guerre présumés.

Les six responsables "ont discuté de la coordination de leurs efforts pour faire rendre des comptes aux personnes dont les actes criminels permettent des crimes de guerre en Ukraine", a dit le ministère américain de la Justice dans un communiqué.

"Notre engagement à travailler avec nos partenaires internationaux, y compris la procureure générale d'Ukraine, pour enquêter et poursuivre les responsables d'atrocités en Ukraine, reste ferme", a déclaré le ministre américain de la Justice Merrick Garland.

"Nous poursuivrons sans relâche nos efforts en vue de traduire en justice ceux qui facilitent la mort et la destruction dont nous sommes témoins en Ukraine."

La semaine dernière, Iryna Venediktova a dit au média allemand Deutsche Welle que les enquêteurs ukrainiens avaient identifié "plus de 8.000 cas" présumés de crimes de guerre depuis le début de l'invasion russe.

Ils comprennent "le meurtre de civils, le bombardement d'infrastructures civiles, les tortures" et les "crimes sexuels" signalés dans le "territoire occupé de l'Ukraine", selon la magistrate. Les procureurs enquêtent également sur "l'utilisation d'armes interdites", a-t-elle ajouté.

Le ministère américain de la Justice a indiqué que M. Garland avait également informé ses interlocuteurs des efforts américains pour pénaliser les oligarques milliardaires soutenant le président russe Vladimir Poutine, et de la nouvelle aide de 33 milliards de dollars pour l'Ukraine que la Maison Blanche a demandée au Congrès.

Ont aussi participé à l'appel la Britannique Suella Braverman, l'Australienne Michaelia Cash, le Canadien David Lametti et le Néo-Zélandais David Parker.