« Il faut être clair ... ce rapport parle d’une violation, mais il n’a pas été clair, (…) je pense que c’est une plume qui a glissé mal », a-t-il affirmé lors d'un point de presse en fin d'après midi répliquant au troisième rapport du Secrétaire général des Nations Unies M. Ban Ki Moon sur l'action du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).
Dans ce rapport publié la semaine dernière, le secrétaire général des Nations Unies soulignait qu’« aucun progrès n’a été accompli en ce qui concerne la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle ». Il reproche en outre au cabinet du président de vouloir « jouer un rôle excessivement important au sein du comité directeur tripartite » sur les consultations en vue de l’établissement d’une justice transitionnelle.
Le porte-parole de la présidence a ajouté que des contacts allaient être pris avec les Nations-Unies. Selon lui, les lettres envoyées en mars dernier par le cabinet du Président de la République désignant deux personnes au même poste de Directeur National du Projet « Appui aux consultations nationales pour la mise en place de la justice de transition au Burundi », ont été « une erreur inutile ». Cette fonction sera assurée par M. Wagara Melchior chef du cabinet du Président, a-t-il précisé.
Prévues par un accord signé entre les Nations Unies et le gouvernement burundais en novembre dernier la consultation en vue de la mise en place des organes de justice transitionnelle (Commission vérité et réconciliation et tribunal spécial) n’ont toujours pas commencées alors qu’elles étaient prévues en mars 2008, pour se terminer en juillet 2009.
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