Selon le programme de la journée obtenu au secrétariat général de la Commission nationale de lutte contre le génocide, le président Kagame y allumera un « flambeau de l'espoir ». Il sera accompagné pour la cérémonie par Alice Ishimwe, 15 ans, dont les parents ont été tués pendant le génocide.
Des milliers de Tutsis avaient cherché refuge sur la colline de Nyanza, dans des structures comme l'Ecole technique officielle (ETO), sous la protection du contingent belge de la Mission d'assistance de l'ONU pour le Rwanda (MINUAR). Mais ils furent massacrés après le retrait des Casques bleus belges le 11 avril 1994.
Selon Ibuka, la principale organisation de rescapés du génocide, au moins 5.000 personnes y ont été tuées par des miliciens Interahamwe et des soldats de l'armée régulière de l'époque. Ibuka, qui avait ses bureaux au centre de Kigali, a emménagé depuis mai 2008 sur cette colline hautement symbolique, selon l'organisation, de la faillite de la communauté internationale.
Certains corps, découverts récemment dans les environs du site, y recevront mardi une sépulture digne, en présence d'autres hauts responsables rwandais, de diplomates et d'autres personnalités.
Cette journée sera le point d'orgue d'activités qui ont débuté il y a plusieurs jours et qui se poursuivront après.
Le week-end dernier, par exemple, a été lancée une campagne de collecte de fonds en vue d'assister les orphelins du génocide. Des Rwandais de l'intérieur ou de la diaspora ont déjà réuni quelque 52.600 dollars américains.
Des cérémonies de commémoration seront également organisées par toutes les provinces, toutes les représentations diplomatiques du Rwanda ainsi que par de nombreuses communautés rwandaises à travers le monde, notamment su siège du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, en Tanzanie.
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