23.06.09 - TPIR/HATEGEKIMANA - PERSONNE N'AURAIT ETE TUE A L'ENTREE DU CAMP DU LT HATEGEKIMANA

Arusha, 23 juin 2009 (FH) - Le deuxième témoin de la défense du lieutenant Ildephonse Hategekimana a nié mardi devant le Tribunal international pour le Rwanda (TPIR) que des Tutsis aient été tués en 1994 au barrage à l'entrée du camp de Ngoma (dans la banlieue de Butare, sud) qui était commandé par l'officier.

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Accusé notamment de génocide, Hategekimana qui clame son innocence, a entamé sa défense lundi.

Désigné par le nom de code MZA, le deuxième témoin venu à la rescousse de l'accusé a affirmé mardi qu'à sa connaissance, personne n'avait été tué à l'entrée de ce petit camp militaire.

Il a ajouté que ce barrage à l'entrée de la garnison existait depuis longtemps, réfutant ainsi les allégations selon lesquelles il aurait été mis en place au lendemain de l'assassinat du président Juvénal Habyarimana.

Le témoin qui était interrogé par Me Ata-Quam Dovi-Avouyi, l'un des avocats togolais de l'accusé, devait encore être confronté aux questions de la partie adverse.

Le procès s'est ouvert le 16 mars dernier et le procureur a bouclé son accusation le 4 mai.

Originaire de l'ancienne commune de Mugina, dans le centre du Rwanda, Hategekimana répond de crimes perpétrés dans la cité universitaire de Butare (sud) et ses environs en 1994.

Il fait partie des 5 accusés que le procureur du TPIR, Hassan Bubacar Jallow, a cherché en vain à renvoyer aux tribunaux rwandais.

ER/GF

© Agence Hirondelle