Selon la radio, la juridiction gacaca du secteur Kacyiru a entendu samedi deux témoins qui ont défendu l'officier général.
Rwarakabije est accusé de plusieurs assassinats dans ce secteur où il résidait en 1994, selon VOA.
Les auditions de témoins se poursuivront le 11 juillet, a ajouté la source.
Membre de l'actuelle Commission nationale rwandaise de démobilisation, le général travaillait à l'Etat-major de la gendarmerie pendant le génocide.
Il s'était enfui au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo (RDC), après la défaite de juillet 1994.
Il avait, par la suite, avec d'autres anciens des Forces armées rwandaises (FAR), fondé la rébellion des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dont il assura le commandement militaire pendant plusieurs années avant de rejoindre les rangs de la nouvelle armée rwandaise en 2004.
Un autre ancien commandant des FDLR rentré au Rwanda, le général de brigade Séraphin Bizimungu alias Amani Mahoro, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en décembre 2008 après avoir été reconnu coupable de participation au génocide.
Vendredi, un tribunal gacaca de Kigali a acquitté le colonel Aloys Nsekarije qui était également poursuivi pour sa participation présumée au génocide.
Au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), à Arusha, en Tanzanie, la prison à vie a été requise mercredi dernier contre quatre officiers dont les anciens chefs d'état-major de l'armée et de la gendarmerie, les généraux Augustin Bizimungu et Augustin Ndindiliyimana.
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