« Il est entre les mains du gouvernement congolais », a déclaré jeudi, lors d'une conférence de presse, le chef du service de presse du TPIR, Bocar Sy. « On espère qu'il sera transféré ici avant la fin de la semaine », a indiqué M.Sy, admettant que pour une arrestation sur le continent africain, ce transfèrement aura pris du retard.
D'habitude, le processus de transfert prend du retard pour les inculpés appréhendés en Occident où les arrestations sont suivies de longues batailles judiciaires. M. Sy a précisé que l'arrestation de Ndahimana est le résultat d' « une opération conjointe » de l'armée congolaise, de la force de l'ONU en RDC (MONUC) et du bureau du procureur au TPIR.
Accusé de génocide et de crimes contre l'humanité, Ndahimana est notamment poursuivi pour le massacre de plus d'un millier de Tutsis qui avaient cherché refuge dans le complexe de l'église catholique de Nyange.
Ils sont morts ensevelis lorsque l'église a été détruite par un bulldozer.
Selon le procureur du TPIR, Hassan Bubacar Jallow, d'autres personnes recherchées par ses services se cachent toujours en RDC.
ER/GF
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