Les dépositions étaient officiellement closes depuis le 16 juin. Mais la défense a finalement pu citer un « témoin en réplique » mardi tandis l'accusation faisait comparaître trois témoins du même genre mercredi et jeudi.
Au terme du contre interrogatoire du dernier d'entre eux, le conseil principal de la défense, John Philpot, a annoncé jeudi en fin de matinée qu'il allait faire valoir son droit de citer des « témoins en duplique ». L'avocat canadien a promis de déposer, à cet effet, une requête le même jour dans l'après-midi.
Si les juges font droit à sa demande, de nouvelles dépositions seront attendues les 20 et 21 septembre, selon une ordonnance antérieure de la chambre.
Originaire du nord, le capitaine Nizeyimana qui clame son innocence, est accusé d'avoir ordonné et supervisé les massacres de Tutsis à Butare. Il lui est reproché, en particulier, d'avoir fait tuer la reine Rosalie Gicanda, veuve de l'avant - dernier roi du Rwanda, Charles-Léon-Pierre Mutara III Rudahigwa.
Le capitaine, basé dans une école militaire de Butare en 1994, est poursuivi devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il a été arrêté le 5 octobre 2009 à Kampala, en Ouganda, et transféré le lendemain au centre de détention du TPIR à Arusha (Tanzanie).
Son procès a démarré le 17 janvier dernier.
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