« Nous arrivons à la fin de la phase de présentation des preuves, et la procédure est ajournée sine die », a conclut le juge Solomy Balungu Bossa après le contre-interrogatoire du témoin de la défense appelé T2 pour des raisons de sécurité.
Paul Ng'arua, l'un des conseils de l'accusation, a mis en doute la crédibilité de T2 en suggérant que son témoignage était faussé du fait de sa proximité avec le gouvernement intérimaire du Rwanda au moment des faits.
La présentation de la preuve dans l'affaire Nzabonimana est théoriquement close depuis le 6 mai 2011. Mais en août, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) avait autorisé la défense a cité trois témoins supplémentaires, au nombre desquels T2, dans l'intérêt de la justice.
Poursuivi pour entente en vue de commettre le génocide, génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide, extermination et assassinats, l'ex-ministre est présenté par l'accusation comme le principal instigateur des massacres de Tutsis dans la préfecture de Gitarama. Ce qu'il nie.
Nzabonimana, qui était membre du MRND, a été arrêté en Tanzanie le 18 février 2008.
Son procès s'est ouvert le 09 novembre 2009.
NI/FK/JC/GF
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