Selon Constant Hometowu, qui coordonne au TPIR l'organisation du procès Nizeyimana, l'accusation et la défense devraient également être du voyage. La visite, qui concerne certains sites dans les préfectures de Butare et de Gikongoro, durera jusqu'au 7 octobre.
L'acte d'accusation reproche à Nizeyimana d'avoir ordonné, supervisé, et organisé les massacres de Tutsis dans divers lieux, et en particulier le meurtre de la reine Tutsi Rosalie Gicanda le 21 avril 1994.
Nizeyimana était, au moment des faits, le commandant en second de l'Ecole des sous-officiers de Butare (ESO), en charge du renseignement et des opérations militaires.
L'accusé nie les charges avec véhémence. Selon sa ligne de défense, il se trouvait au moment des faits qui lui sont reprochés à l'usine à thé de Mata, dans la préfecture de Gikongoro. Il y avait été détaché pour entraîner militairement de nouvelles recrues.
Nizeyimana est accusé de génocide et de crimes contre l'humanité (extermination, meurtre et viols) et de crimes de guerre (meurtre et viols).
L'accusation a cité 41 témoins tandis que la défense en convoquait 43. Une décision de la Cour demande aux parties de soumettre leurs dépositions finales avant le 8 novembre, et précise que le réquisitoire de l'accusation et les plaidoiries de la défense auront lieu le 8 décembre 2011.
L'accusé a été arrêté en Ouganda le 5 octobre 2009 et transféré au centre de détention des Nations Unies à Arusha, en Tanzanie, le jour suivant. Son procès s'est ouvert le 17 janvier 2011 et s'est terminé le 21 septembre 2011.
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