L'humanité à l'heure du crime colonial Voir plus de publications

Les excuses du Danemark aux femmes groenlandaises

Le 24 septembre, le Danemark présentera officiellement ses excuses au Groenland après qu'une enquête a établi la responsabilité de l'État dans la campagne dite des « stérilets », lancée en 1965, qui a fait des milliers de victimes parmi les femmes groenlandaises. Hier, la première ministre danoise a annoncé un « Fonds de réconciliation ». Au milieu des efforts américains pour annexer le Groenland.

Au Groenland, une campagne de contraception forcée (via des stérilets) a été mise en place par le Danemark. Photo : La première ministre du Danemark, Mette Frederiksen et le premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, se tiennent côte à côte face à la presse. Ils s'apprêtent à rendre des excuses formelles publiques aux femmes groenlandaises.
La première ministre du Danemark, Mette Frederiksen (à droite) et le premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, rendront des excuses formelles publiques, le 24 septembre 2025, pour les abus et dommages causés à des milliers de femmes groenlandaises dans le cadre d’une campagne de contraception, de 1965 à 1992. Photo : © Mads Claus Rasmussen / Ritzau Scanpix / AFP
Republier

Le 27 août, le gouvernement danois et le Naalakkersuisut – le gouvernement autonome du Groenland – ont créé la surprise en publiant un communiqué de presse présentant des excuses officielles à toutes les femmes groenlandaises victimes de discrimination systématique lors de la campagne de contrôle des naissances menée au Groenland de 1965 à 1991.

Cette campagne de contraception était parrainée par l'État danois et visait à réduire le taux de natalité au Groenland. En 2017, l'une des victimes, Naja Lyberth, a commencé à parler publiquement de son expérience et, en 2022, un podcast d'investigation intitulé « Spiralkampagnen » (« La campagne du stérilet ») et diffusé par la société de radiodiffusion danoise a révélé que des jeunes filles groenlandaises âgées de moins de 15 ans avaient été envoyées chez le médecin où on leur avait posé un stérilet sans leur consentement éclairé – ni le leur, ni dans de nombreux cas celui de leurs parents – et que des stérilets avaient été posés à leur insu chez des femmes ayant accouché. Cette campagne a entraîné une baisse rapide et significative du taux de natalité. La révélation de ces faits par les médias avait provoqué une onde de choc dans la société groenlandaise et aggravé les relations déjà tendues entre le Groenland et le Danemark.

En 2023, les gouvernements du Danemark et du Groenland ont convenu de mener une enquête historique sur la campagne de stérilisation et les autres méthodes de contrôle des naissances utilisées au Groenland entre 1965 et 1991 (le gouvernement autonome du Groenland a obtenu l’autorité sur le système de santé en 1992). Entre-temps, des femmes et des responsables politiques groenlandais ont demandé des excuses officielles et des réparations pour les femmes ainsi que pour la population groenlandaise dans son ensemble. En mars 2024, un groupe de 143 femmes groenlandaises a poursuivi l'État danois en justice, réclamant une indemnisation individuelle de 300.000 couronnes danoises chacune (environ 40 000 euros).

Contraception forcée au Groenland (via des stérilets) - Photo : Naja Lyberth, une des victimes de la campagne danoise de contraception visant les femmes groenlandaises.
L'action publique de Naja Lyberth, une des victimes de la campagne danoise de contraception visant les femmes groenlandaises, a été à l’origine d’enquêtes journalistiques, puis institutionnelles, révélant l’ampleur et la gravité des dommages causés à des milliers de Groenlandaises. Photo : © James Brooks / AFP

« Cela m'a fait très mal et j'ai commencé à saigner »

L'enquête sur l'utilisation de la contraception au Groenland a été publiée le 9 septembre 2025. Bien que le rapport ne fournisse pas de chiffres complets, il indique qu'à la fin de 1970, 4.070 femmes groenlandaises avaient un stérilet. Cela représente environ une femme groenlandaise sur deux. Après 1970, la méthode de statistique a changé et le nombre total de stérilets insérés reste inconnu.

Le rapport se présente en trois parties. La première partie décrit le contexte historique de l'utilisation de la contraception au Groenland à partir des années 1950. La deuxième partie décrit le cadre juridique du traitement des patientes dans le système médical de l'époque, tandis que la troisième partie décrit la mise en œuvre de la contraception au Groenland, principalement sur la base des témoignages de 354 femmes. C'est cette partie qui est particulièrement douloureuse à lire. Des stérilets ont été posés chez des filles âgées d'à peine 12 ans. Beaucoup d'entre elles n'avaient pas encore eu de rapports sexuels. Malgré cela, dans certains cas, des stérilets de plus grande taille (boucle de Lippes) ont été choisis. Certaines femmes rapportent qu'elles ont été emmenées à l'hôpital alors qu'elles étaient encore écolières et qu'on leur a posé un stérilet sans leur donner d'explications supplémentaires. Comme l'explique une femme qui avait 14 ans à l'époque :

« Pendant que nous étions à l'école, quelqu'un est entré et a dit : "Les filles, vous devez passer un examen." On nous a emmenées à l'hôpital. Nous ne savions pas ce qui allait se passer. Lorsque nous sommes arrivées chez le médecin, il nous a dit : "Déshabillez-vous. Nous allons vous examiner là, en bas." Je n'avais jamais été touchée là, en bas. C'était très désagréable. Cela m'a fait très mal et j'ai commencé à saigner. »

Le rapport montre que la même pratique a également été utilisée à l'encontre de filles groenlandaises dans des internats au Danemark.

Certaines femmes ont souffert de conséquences immédiates telles que des douleurs abdominales, des saignements abondants, une gêne pendant les rapports sexuels et des infections. Dans certains cas, cela a même conduit à une infertilité chronique.

Le rapport n'a pas pu établir le pourcentage de femmes qui ont subi la pose d'un stérilet sans leur consentement. Mais parmi les 354 femmes qui ont témoigné, le consentement éclairé n'a pu être documenté que dans 47 cas. Les filles plus jeunes s'étaient simplement vu dire qu'elles allaient être examinées, sans avoir reçu d'informations préalables sur les raisons de cet examen, ni avoir eu la possibilité de refuser. D'autres ne savaient même pas qu'elles avaient un stérilet, car celui-ci leur avait été posé après un accouchement ou d'autres interventions gynécologiques. Dans certains cas, les femmes avaient demandé par la suite que le stérilet soit retiré, mais leur demande avait été refusée.

L'enquête porte également sur l'utilisation des injections Depro-Provera comme moyen de contraception. En 1980, ce produit était utilisé 30 fois plus au Groenland qu'au Danemark.

La responsabilité de l'État

Il ressortait déjà clairement des reportages journalistiques sur la campagne qu'il s'agissait à la fois d'un cas de femmes privées de leurs droits fondamentaux à disposer de leur propre corps et d'une campagne menée dans un contexte colonial caractérisé par un schéma de domination et de différences culturelles qui ont rendu encore plus difficile pour les femmes de s'y opposer. De plus, la campagne était un plan parrainé par l'État, conçu notamment pour réduire le taux de natalité afin de diminuer un coût économique.

L'équipe d'enquête n'avait pas pour mandat de déterminer s'il s'agissait d'une violation des droits humains, d'une atteinte aux droits collectifs ou d'un génocide, ce qui a été critiqué, entre autres, par l'Organisation inuite ICC, le Conseil des droits de l'homme (au Danemark et au Groenland) et l'Institut danois des droits de l'homme.

En août 2024, Naalakkersuisut a donc lancé sa propre enquête sur ces aspects de la campagne en faveur du stérilet. Le rapport est attendu cet hiver. Il devrait examiner les allégations formulées par plusieurs politiciens groenlandais, dont l'ancien Premier ministre Muté B. Egede, qui, en décembre 2024, lors d'une interview télévisée sur une chaîne danoise, a qualifié la campagne en faveur du stérilet de génocide.

Bien que le rapport ne fournisse aucune conclusion juridique, il établit que l'État danois avait la responsabilité globale de la campagne et qu'il a potentiellement négligé son devoir de surveillance, conformément à la Charte européenne des droits de l'homme, ainsi que sa responsabilité envers les personnes vulnérables, à savoir les élèves des internats et ceux issus d'un milieu culturel différent.

Le facteur Trump

Les excuses présentées en août par la Première ministre danoise Mette Frederiksen et le Premier ministre groenlandais Jens-Frederik Nielsen se sont pas surprenantes en soi. Frederiksen avait déjà présenté des excuses dans une affaire précédente de violations des droits humains au Groenland. Elle avait également annoncé qu'elle présenterait des excuses dans l'affaire des stérilets une fois le rapport publié. Mais les excuses aux victimes ont été présentées 13 jours avant la publication du rapport et sans qu'une lettre préalable, ni même une notification, n'ait été envoyée aux femmes – une procédure que Frederiksen avait pourtant suivie lors de ses dernières excuses au Groenland.

La pression sur les relations entre le Danemark et le Groenland s'est considérablement accrue lorsque le président américain nouvellement élu, Donald Trump, a proposé une nouvelle fois en décembre 2024 d'acheter ou de s’emparer du Groenland. Et c'est le jour même où les excuses ont été présentées, fin août, que les services de renseignement danois ont confirmé aux médias nationaux que des agents américains s'étaient infiltrés au Groenland afin d'influencer l'opinion publique sur l'annexion américaine du territoire.

Ce timing a conduit certains à se demander si ces excuses anticipées étaient une conséquence de l’annonce sur l'opération de propagande américaine au Groenland. On ignore si cela a un rapport ou non. Cependant, l'ambition des États-Unis de convaincre le Groenland est évidente pour tous les Groenlandais depuis le 7 janvier, date à laquelle Donald Trump Jr a atterri à Nuuk, et l'histoire des tentatives d'infiltration américaines circulait déjà dans les médias danois et groenlandais depuis le début du printemps et ne révélait en soi rien de nouveau. A aucune de ces occasions, la Première ministre danoise n'avait décidé de présenter des excuses, malgré la pression constante du gouvernement groenlandais. Cela indique que le moment choisi pour présenter des excuses n'était pas directement lié à la campagne américaine. Il est plus probable que cette décision ait été prise après que la Première ministre ait lu les conclusions du rapport, juste avant qu’il soit envoyé à l’imprimerie.

Vous trouvez cet article intéressant ?
Inscrivez-vous maintenant à notre newsletter (gratuite) pour être certain de ne pas passer à côté d'autres publications de ce type.

Les excuses du Groenland

Beaucoup ont également été surpris que le Premier ministre groenlandais Nielsen présente aussi ses excuses le 27 août.

Le Groenland, ancienne colonie danoise, a été intégré en 1953 au Royaume du Danemark, administré par le ministère du Groenland sous l'autorité du gouvernement danois. En 1979, le Groenland a obtenu l'autonomie administrative, puis en 2009, l'autonomie gouvernementale. L'autorité du ministère de la Santé a été reprise par l'administration groenlandaise en janvier 1992, et le Premier ministre groenlandais a jugé approprié de présenter ses excuses au nombre (beaucoup plus faible) de femmes qui ont subi la pose d'un stérilet sans leur consentement préalable après 1992 : « Au nom du Naalakkersuisut [le gouvernement du Groenland], je tiens à présenter mes excuses pour les préjudices et les abus qui ont pu être infligés à plusieurs femmes après que nous avons pris en charge notre système de santé. Je présente mes excuses à celles d'entre vous qui ont subi et vivent avec les conséquences d'interventions que vous n'avez pas demandées ni décidées. »

Les excuses du Groenland ont été critiquées par certains commentateurs, qui estiment que le Groenland n'a pas à présenter d'excuses, car les schémas fondamentaux de la domination coloniale ont perduré même après l'introduction de l'autonomie et de l'autogouvernance.

Il s'agit de la troisième excuse présentée par le Groenland à son propre peuple. En 1999, le Premier ministre danois Poul Nyrup Rasmussen avait présenté des excuses à la population de Qaanaaq pour leur déportation en 1953, lorsque la base aérienne américaine de Thulé avait été construite sur leurs terres. Le Premier ministre groenlandais Jonathan Motzfeldt avait cosigné ces excuses. En 2020, puis à nouveau lors d'une cérémonie officielle en 2022 (reportée en raison du Covid), la Première ministre Frederiksen avait présenté ses excuses aux 22 victimes souvent appelées « enfants cobayes », dans une affaire datant des années 1950 où 22 enfants groenlandais avaient été retirés à leurs familles dans le cadre d'une expérience sociale visant à en faire une nouvelle élite groenlandaise parlant danois. Dans ce dossier, certaines victimes avaient également demandé des excuses au Naalakkersuisut, successeur de l'ancien Conseil national du Groenland, pour ne pas avoir protesté ou empêché la réalisation de l'expérience. Le Premier ministre groenlandais de l'époque, Muté B. Egede, avait refusé, mais il s'était excusé pour le fait que le Naalakkersuisut n'ait pas demandé au Premier ministre danois de présenter ses excuses plus tôt.

Une cérémonie d'excuses prévue demain

Le 24 septembre, une cérémonie officielle d'excuses aura lieu à Nuuk, la capitale du Groenland. La grande question qui se pose à ce stade est de savoir si la Première ministre danoise annoncera également un programme de réparation pour les victimes de la campagne de stérilisation. Le Premier ministre groenlandais a déjà promis une indemnisation aux femmes victimes de la campagne de contrôle des naissances après 1992, ce qui met la pression sur le Danemark pour qu'il fasse de même. Entre-temps, bon nombre des femmes à l'origine de la plainte ont déclaré qu'elles espéraient recevoir une indemnisation directe et éviter de passer par toutes les étapes du système judiciaire, car cela pourrait être traumatisant en soi.

La Première ministre danoise a refusé de se prononcer sur l'obligation du Danemark d'indemniser ces femmes. Elle a simplement déclaré qu'elle n'interférerait pas dans la plainte en cours. « Nous ne pouvons pas changer ce qui s'est passé, a-t-elle déclaré, mais nous pouvons assumer nos responsabilités. C'est pourquoi, au nom du Danemark, je tiens à dire : pardon. Je présente mes excuses aux filles et aux femmes qui ont été victimes de discrimination systématique. Parce qu'elles sont Groenlandaises. Parce qu'elles ont subi des dommages physiques et psychologiques. Parce qu'elles ont été abandonnées. » Le 22 septembre, elle a soudain annoncé la création d’un fonds de compensation pour les victimes de la campagne des stérilets et d’autres discriminations D’État. Les détails sont encore flous mais cela s’appellera le « Fonds de réconciliation ».

Elle a également présenté ses excuses pour « d'autres chapitres sombres liés à la discrimination systématique à l'encontre des Groenlandais » et « d'autres manquements dont le Danemark est responsable, où les Groenlandais ont été systématiquement traités différemment et de manière inférieure aux autres citoyens du royaume ». Ces excuses supplémentaires et générales pourraient indiquer que la Première ministre profitera également de l'occasion pour annoncer de nouvelles mesures de réconciliation.

Vers une commission vérité et réconciliation ?

En 2022, les gouvernements du Danemark et du Groenland ont convenu de mener une nouvelle enquête historique sur toutes les décisions politiques majeures et leurs conséquences pour les Groenlandais depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui. 45 millions de couronnes danoises (6 millions d'euros) ont été alloués à cette enquête et, en février 2024, les deux responsables de cette recherche ont été nommés. Mais ce n'est qu'en septembre dernier qu'ils ont annoncé que leur travail avait enfin commencé. Les raisons de ce retard ne sont pas tout à fait claires. Cependant, en mai dernier, le Naalakkersuisut a déclaré qu'il envisageait de modifier le mandat de l'enquête historique.

Tous les autres États scandinaves mènent ou ont récemment mené à bien des processus de vérité et de réconciliation visant à examiner des injustices historiques qui présentent certaines similitudes avec celles commises au Groenland. Reste à voir si les gouvernements du Groenland et du Danemark profiteront de l'occasion pour annoncer que cette vaste enquête historique sera transformée en commission vérité et réconciliation.

Chronologie de la campagne des stérilets

1950 : Le rapport de la Commission du Groenland (G50) structure le processus de modernisation du Groenland avec pour ambition une égalité formelle entre le Groenland et le Danemark et l'amélioration des conditions de vie au Groenland.

1953 : Le Groenland est intégré au Royaume du Danemark après avoir subi des pressions de la part de l'Onu pour décoloniser.

1960 : Le médecin-chef du Groenland (landslægen) s'inquiète de l'augmentation du taux de natalité.

1964 : Publication du rapport G60 sur les progrès de la politique de modernisation du Groenland. L'économiste consultant ne s'inquiète pas de l'augmentation de la population, mais le rapport G60 recommande une campagne de contrôle des naissances en raison de l'augmentation des grossesses chez les adolescentes hors mariage. Le premier stérilet est utilisé au Groenland. Plusieurs médecins, dont le médecin-chef et le docteur Rosen, de l'organisation danoise Mother's Aid, jouent un rôle de premier plan dans la promotion des stérilets au Groenland.

1965 : Le Conseil du Groenland lance une campagne de contrôle des naissances au Groenland. Le docteur Rosen teste l'utilisation des stérilets sur un groupe de femmes groenlandaises.

1969/1970 : Un rapport du responsable national de la santé montre une baisse du taux de natalité grâce au stérilet. Les autorités semblent perdre tout intérêt pour le taux de natalité.

1970 : Introduction du contraceptif Depo-Provera au Groenland.

1992 : Le Groenland autonome prend le relais de l'administration du ministère de la Santé.

2017 : L'une des victimes, Naja Lyberth, commence à rechercher d'autres victimes de la campagne de promotion du stérilet, en utilisant sa plateforme sur les réseaux sociaux.

2019 : Le journal groenlandais AG publie un article sur la campagne du stérilet et interroge notamment Naja Lyberth au sujet de son expérience personnelle.

2021 : Le magazine groenlandais Arnanut publie un autre article sur la campagne du stérilet.

2022 : Le podcast « La campagne pour le stérilet » est diffusé sur la chaîne danoise Brodcasting Corperation (DR).

2023 : L'enquête dano-groenlandaise sur la contraception est lancée.

2024 : Un groupe de 143 femmes groenlandaises poursuit le Danemark pour contraception forcée.

2025 : Le Danemark et le Groenland présentent des excuses officielles pour la campagne de promotion du stérilet.

(Source : « Uvildig udredning af antikonceptionspraksis i Kalaallit Nunaat i perioden 1960-1991 », « Étude impartiale des pratiques contraceptives au Kalaallit Nunaat entre 1960 et 1991 »)

Martine Lind KrebsMARTINE LIND KREBS

Martine Lind Krebs est journaliste et anthropologue, spécialisée dans le Groenland, où elle a grandi. Ancienne rédactrice en chef des actualités radio et en ligne sur KNR, la société de radiodiffusion groenlandaise, et du magazine groenlandais Arnanut. Avec Astrid Nonbo Andersen, elle est l'auteure du livre « Monumentet » (Gads Forlag, à paraître en novembre 2025) qui traite des idées et des représentations danoises du Groenland au XXe siècle.


Astrid Nonboe AndersenASTRID NONBO ANDERSEN

Astrid Nonbo Andersen est chercheuse senior à l'Institut danois d'études internationales. Son domaine de recherche principal porte sur les processus de vérité et de réconciliation, les demandes de réparation et de restitution, avec un accent particulier sur le colonialisme dans les pays nordiques, au Danemark et dans ses anciennes colonies.

Republier
Justice Info est sur Bluesky
Comme nous, vous étiez fan de Twitter mais vous êtes déçus par X ? Alors rejoignez-nous sur Bluesky et remettons les compteurs à zéro, de façon plus saine.