20.12.13 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - LE TPIR CONDAMNE UN EX-MAIRE A 25 ANS DE PRISON, BENSOUDA DEMANDE LE REPORT DU PROCES D’UHURU KENYATTA

Arusha, 20 décembre 2013 (FH) – La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé l’ajournement sine die de l’ouverture du procès du président kényan tandis que la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a condamné un ancien maire à 25 ans de prison.

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TPIRPeine alourdie en appel pour un ancien maire : la chambre d’appel du TPIR a condamné lundi à 25 ans de prison un ancien responsable administratif qui s’était vu infliger 15 ans de réclusion en première instance. Aujourd’hui âgé de 60 ans, Grégoire Ndahimana dirigeait la commune de Kivumu, dans la préfecture de Kibuye (Ouest) pendant le génocide des Tutsis de 1994. Les cinq juges d’appel ont confirmé sa culpabilité pour génocide et extermination (crime contre l’humanité) mais avec une forme de responsabilité plus lourde.FRANCE/RWANDAProtestation contre un manuel scolaire : le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) a écrit mardi au ministre français de l’Education, Vincent Peillon, pour protester contre un manuel scolaire. Le livret parle quelque part de « génocide des Hutus par les Tutsis ». Le responsable concerné a reconnu « une erreur manifeste » et annoncé des mesures pour la corriger.CPI/FRANCEParis ordonne la remise d’un suspect de subornation de témoins : La justice française a ordonné mercredi la remise à la Cour pénale internationale (CPI) de Narcisse Arido, soupçonné de subornation de témoins dans le cadre du procès de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba. Originaire de la République démocratique du Congo (RDC), M. Arido a toutefois formé un pourvoi en cassation, un recours qui suspend son transfèrement.CPI/KENYATTAFatou Bensouda manque de preuves solides contre Kenyatta : la procureure de la Cour pénale internationale (CPI),  Fatou Bensouda, a annoncé jeudi avoir demandé aux juges de reporter sine die l’ouverture du procès du président du Kenya, qui avait été fixée au 5 février 2014.Fatou Bensouda explique avoir pris cette décision suite à l’érosion de sa preuve contre le président Uhuru Kenyatta inculpé de crimes contre l’humanité commis dans son pays lors des violences meurtrières qui avaient suivi les élections de fin 2007. La procureure demande du temps pour compléter son dossier suite au retrait de deux témoins principaux.ER