Selon le témoin, l’ex-maire a donné ces cartes d’identité à un étudiant nommé Jean Marie Vianney Kamana et lui a ordonné de les distribuer aux Tutsis de la commune pour donner le change aux tueurs.
Kanyabashi comparaît avec cinq autres accusés dont l’ex-ministre de la Famille et de la promotion féminine, Pauline Nyairamasuhuko.
Poursuivis pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité, tous les six plaident non coupables.
Ouvert en juin 2001, c’est le plus vieux procès du TPIR.
Il est connu au tribunal sous le nom de « procès Butare » du nom de la préfecture dont fait partie la commune de Ngoma et dont les accusés sont originaires.
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