M. Biruta a déploré la persistance du courant négationniste tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Rwanda.
«Autant des problèmes sont résolus, autant d’autres font surface : ce sont la résurgence du négationnisme et de l’idéologie du génocide, une justice internationale à caractère politique, des conférences internationales animées par d’illustres négationnistes et des manifestations niant le génocide de 1994 », a-t-il dit. Pour tous ces gens, a-t-il indiqué, « avoir combattu et arrêté le génocide, défier les puissances complices des génocidaires et être en désaccord avec nos anciens colonisateurs constitue un péché ».
Abondant dans le même sens, le secrétaire général du parti au pouvoir, le Front patriotique rwandais (FPR), François Ngarambe, a affirmé que « la politique du Rwanda ne se fait ni dans les grandes capitales occidentales qui nous ont colonisés ni dans les représentations diplomatiques à Kigali ».
M. Ngarambe est également porte-parole du Forum des partis politiques agréés au Rwanda.
La semaine a été marquée par l’inhumation des restes des victimes, des conférences sur la genèse, le déroulement et les conséquences du génocide des Tutsis en 1994.
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