672 orphelins du génocide, dont 16.000 chefs de ménage, recensés dans tout le pays.
Ainsi à Nyanza, qui a dénombré environ 7000 orphelins, la CSR a-t-elle organisé une formation en couture pour les chefs de ménage du secteur Mukingo dans le district de Nyanza. Cette assistance, constituée aussi de diverses denrées alimentaires et de matériel de toilette, représente une valeur de 2.970.000 francs rwandais.
« La formation en couture sera d’une grande utilité pour vous et votre environnement. Vous serez utiles à vous-mêmes et à la société et plus de dépendance de qui que ce soit ! », a déclaré M. Henry Gaperi, Directeur de la Caisse Sociale du Rwanda, lors d'une réunion avec les orphelins et les responsables. Outre le matériel technique nécessaire à la formation, un local va leur être alloué ainsi que des formateurs pour une période de 6 mois, a-t-il précisé.
« La seule arme actuelle de ceux qui vous ont fait orphelins se trouve dans vos têtes : la solitude et l’isolement. Détruisez-la et vous les aurez vaincus une fois pour toutes. Nous sommes dans une période difficile où nous devons revivre la mémoire des nôtres mais aussi conjuguer nos efforts pour un avenir meilleur », a déclaré le Directeur de la Caisse Sociale du Rwanda
« Notre rôle consiste en un travail de plaidoyer auprès des différents partenaires en faveur des orphelins chefs de ménage. Nous sommes heureux que la CSR ait répondu à notre appel », a confié à l’Agence M. Roger Rwamasirabo, Président de l’Association des Orphelins Chefs de Ménages. Leur mini-village, à Mukingo, est constitué de 10 maisons jumelées et abrite 10 familles avec au total une population de 60 orphelins dont le plus jeune est âgé de 14 ans et le plus âgé de 30, a constaté l’Agence
« Plus que l’aide que vous apportez, votre présence amène de la chaleur ici et ranime notre espoir de survie…vous êtes les seuls parents que nous avons ! Accepteriez-vous de partager avec vos enfants ? », a dit M. Jean de Dieu Harerimana, 21 ans, porte-parole de ces orphelins
«Nous recensons maintenant des terres libres pour les cultiver et créer ainsi un capital pour eux », a expliqué Madame Hyacinthe Musanganire, Vice-Maire chargé des affaires sociales.
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