Pendant trois jours il a raconté, avec de nombreux détails, comment le Rwanda avait été plongé dans le chaos. Il a enfin rappelé que sa neutralité lui avait finalement valu d’être nommé ambassadeur à Bonn (Allemagne).
Son interrogatoire n'a duré que trois jours et le procureur a du tout de suite commencer à le contre interroger jusque vendredi après midi.
Trois autres procès étaient en cours devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Dans Butare qui a commencé sa huitième année et fêté la semaine dernière son septième anniversaire et non son huitième comme nous l’avions écrit par erreur, la défense d’Elie Ndayambaje, ancien maire, avance à grands pas.
Dans l’affaire du père Hormisdas Nsengimana, la défense en est arrivée à la moitié de ses témoins. Les débats, qui ne reprendront qu'en fin de semaine prochaine, devraient s’achever mi juillet après une visite au Rwanda. Callixte Kalimanzira a retrouvé son conseil principal, Me Arthur Vercken, qui n’a pas lâché d’une semelle les témoins de l’accusation. Le procureur, Catherine Graham, a déjà présenté la moitié de ses témoins
Au Rwanda, les quatre officiers accusés d’avoir participé au massacre de responsables religieux lors du génocide ont été présentés à la justice. Deux d’entre eux ont plaidé coupable Les quatre hommes ont été maintenus en détention. Le TPIR, qui a transmis cette enquête à la justice rwandaise, s’est engagé à suivre attentivement le déroulement du procès.
PB/GF