Ils devaient reprendre le 28 janvier.
Des sources judiciaires ont indiqué à l'agence Hirondelle que la principale raison de l'ajournement est que le procureur a entamé une procédure D'amendement de l'acte D'accusation pour y introduire des faits nouveaux.
Ce procès regroupe l'ancien président du parti Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), Matthieu Ngirumpatse, Edouard Karemera, son vice-président, Joseph Nzirorera, son secrétaire général, ainsi que l'ancien ministre de l'enseignement primaire et secondaire, André Rwamakuba. Ce dernier appartenait au Mouvement démocratique républicain (MDR, opposition).
Une seconde raison à l'origine de l'ajournement est la nomination récente de l'avocate sénégalaise, Me Dior Diagne, pour représenter Edouard Karemera. l'ancien défenseur de Karemera, le Français Me Didier Skornicki, s'est retiré du dossier à la fin de l'année dernière, pour des raisons de santé.
Ce procès se déroule devant la troisième chambre de première instance du TPIR présidée par la juge sénégalaise Andrésia Vaz et comprenant en outre les juges italienne Flavia Lattanzi et camerounaise Florence Rita Arrey. Huit témoins à charge ont été déjà entendus depuis l'ouverture du procès le 26 novembre dernier.
André Rwamakuba ne s'est jamais présenté à l'audience, alléguant que son dossier a été "manipulé" par le procureur.
AT/GF/FH (GVI''0128A)