Les débats avaient été suspendus le 7 novembre. Ouvert sur le fond le 1er septembre, le procès reprendra mercredi avec la déposition des trois derniers témoins à décharge, un historien français, Bernard Lugan, un ultime témoin des faits et l’accusé lui-même.
Seize témoins à décharge ont déjà déposé en faveur de l’ex-ministre depuis l ’entame de la présentation des moyens de défense le 17 octobre dernier.
Le parquet avait clos sa preuve le 30 septembre après avoir cité 15 témoins.
Emmanuel Ndindabahizi, 53 ans, répond de trois chefs de génocide et de crimes contre l'humanité portant sur des massacres de Tutsis dans sa région natale de Kibuye (ouest du Rwanda).
L’ancien ministre est défendu par deux avocats français Me Pascal Besnier et Me Guillaume Marçais.
L’équipe de l’accusation est conduite par le Nigérian Charles Adeogun- Phillips.
Le procès se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR, présidée par le juge norvégien Erik Mose, assisté de l'Ougandaise
Solomy Balungi Bossa et de la Pakistanaise Khalida Rachid Khan.
CE/PJ/FH (NB'1117 A)