Les techniciens couvrant l'audience ont fait savoir qu'il était possible de brouiller la voix, mais qu'il leur faudrait un peu de temps pour permettre l'opération. "En attendant que le problème soit réglé, nous décrétons un huis clos, pour ne pas perdre de temps" a déclaré le juge Tanzanien William Hussein Sekulé qui préside les débats. Le témoin déposait toujours à huis clos en fin de journée.
"RHU23" est le septième témoin à être entendu depuis le début de la présentation de sa preuve par la défense, le 16 septembre. Ceux qui l'ont précédé ont tous déposé à huis clos.
Qualifiés de "témoins particuliers" par la défense, les six premiers ont soutenu l'alibi de l'accusé, tandis que RHU23 lui, "est un témoin factuel", selon la défense.
Le témoin suivant devrait être l'ancien secrétaire général du parti présidentiel MRND, Joseph Nzirorera, détenu par le TPIR.
Le procès de Kajelijeli avait dû être suspendu lundi en fin de matinée suite à une crise soudaine D'hypertension de l'accusé. Mardi l'ex-maire allait mieux et a pu assister à l'audience.
Juvénal Kajelijeli est jugé par la deuxième chambre de première instance, présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule, et composée en outre des juges malgache Arlette Ramaroson et Winston Churchill Matanzima Maqutu de Lésotho.
BN/GF/FH(KJ-0924A)