Sa dernière comparution s’est déroulée mardi dernier devant le tribunal gacaca d’appel du secteur Gihuma, dans la Province du Sud, mais le procès a été reporté au 29 janvier, a indiqué à l’agence Hirondelle un observateur de la Ligue rwandaise pour la promotion et la défense des droits de l’homme (LIPRODHOR). Ce procès en appel vient d’être reporté plus de deux fois, selon la source.
Niyitegeka, qui s’était présenté comme candidat indépendant au dernier scrutin présidentiel, est accusé d’avoir joué un rôle dans les massacres de Tutsis en 1994 à l’hôpital de Kabgayi, dans le centre du pays.
Le 30 octobre dernier, il avait été acquitté en première instance mais un des plaignants avait fait appel.
Les juridictions gacacas sont chargées de juger la plupart des responsables présumés du génocide de 1994 qui a fait, selon les Nations Unies, près de 800 000 tués, essentiellement parmi la communauté tutsie.
Ces tribunaux inspirés de l’ancienne justice villageoise rwandaise ne sont pas animés par des juristes mais par des personnes intègres désignées au sein de leur communauté.
ER/PB/GF
© Agence Hirondelle
11.01.08 - RWANDA/JUSTICE - UN CANDIDAT A LA DERNIERE PRESIDENTIELLE AU RWANDA ACCUSE DE GENOCIDE
Arusha, 11 janvier 2008 (FH) - Un candidat malheureux à la dernière élection présidentielle de 2003 au Rwanda, Théoneste Niyitegeka, un médecin de formation, comparaît devant la justice semi traditionnelle gacaca pour son rôle présumé dans le génocide de 1994, apprend-on vendredi de source associative à Kigali.
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