« Ces juges répandent des faussetés sur le génocide des Tutsi du Rwanda et le font sciemment pour des intérets plutôt politiques . Nous demandons aux différents Etats de sanctionner de tels agissements» a dit M. Karugarama mercredi dernier lors d’une conférence qui s'est tenue à Dublin en Irlande.
Selon la radio, le ministre rwandais de la justice a demandé aux gouvernements représentés lors de cette conférance de ne pas accorder de crédit aux propos de ces juges et de prendre des mesures contre tous ceux qui soutiennent et propagent l’idéologie du génocide. Il a exprimé la gratitude du Rwanda envers certains Etats, comme la Belgique, la Grande Bretagne, les Etats-Unis d’Amérique, les Pays-Bas, la Finlande, la Nouvelle Zélande et la France, qui ont contribué à l’ arrestation des présumés auteurs du génocide de 1994.
Karugarama est également revenu sur la réforme judiciaire au Rwanda en la présentant comme un mécanisme nécessaire à l’ accélération des procès liés au génocide et comme une pierre angulaire à la restauration de l’ unité et la réconciliation nationale.
Les 9 mandats d’arrêts du juge français Bruguière et les 40 du juge espagnol Fernando, émis respectivement les 17 novembre 2006 et 6 fevrier 2008, concernent des membres du front patriotique rwandais (FPR) proches du Président Paul Kagame accusés de complicité dans la mort de l’ex-Président Juvénal Habyarimana pour les premiers et de génocide et de crimes contre l’humanité pour les autres.
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