Cette nouvelle mesure a été annoncée mercredi depuis le district de Ngoma, dans la Province de l'Est, par le ministre de la Sécurité intérieure, Mussa Fazil Harerimana.
« A partir du 1er juillet, il est interdit de porter à manger aux détenus car le gouvernement estime que la ration alimentaire servie dans les prisons est suffisante », a rapporté la station gouvernementale, Radio Rwanda, citant M.Harerimana. « Les mouvements de va-et-vient de personnes portant à manger aux détenus empêchent les porteurs de vaquer à d'autres occupations », a poursuivi la radio.
Trois exceptions à cette règle : les femmes enceintes, allaitantes, ainsi que les malades auxquels un régime alimentaire particulier a été prescrit par un médecin reconnu par le gouvernement rwandais.
Selon la Ligue rwandaise pour la promotion et la défense des droits de l'homme (LIPRODHOR), les 14 prisons civiles rwandaises abritaient en février dernier une population carcérale totale de 59.590 personnes.
Ce nombre inclut 3.572 femmes, dont certaines vivant avec des nourrissons dont le nombre s'élevait alors, selon la LIPRODHOR, à 375.
ER/GF
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