Selon ce texte, ces crimes visaient des groupes four, masalit et zaghawa en raison de leur appartenance ethnique. Pendant cinq années, les forces armées soudanaises et les milices pro gouvernementales Janjaouid ont attaqué, détruit les villages puis poursuivi les survivants jusque dans les camps où ils s'étaient réfugiés. Des millions de civils ont été pourchassés, estime le procureur.
Il y a trois ans, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait demandé au procureur de la CPI d'enquêter sur ces crimes. Le procureur qui a demandé un mandat d'arrêt, estime que le chef de l'Etat soudanais doit répondre de 10 chefs d'accusation. La chambre préliminaire va examiner les preuves avant de se prononcer.
PB/GF
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