En mars dernier, le procureur avait demandé aux juges d'appel de le condamner à la prison à vie car selon lui « la peine de 25 ans ne reflète pas la gravité intrinsèque du crime d'incitation au génocide surtout qu'il a été perpétré par un officier du rang de colonel ». Ce grade constituait selon lui une circonstance aggravante qui n'avait pas été prise en compte.
Pour sa défense l'officier avait tenté de faire valoir qu'il n'avait jamais dirigé cette école, officiellement menée par le colonel Marcel Gatsinzi, appelé à d'autre fonction sans être remplacé .Aussi a-t-il affirmé qu'il n'avait pas compétence de punir les soldats fautifs.
Sur les 5 chefs d'accusation dressés contre lui, seuls trois ont été retenus en première instance en septembre 2006 : génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide et crime contre l'humanité.
Muvunyi avait été arrêté au Royaume-Uni le 5 février 2000 et transféré au TPIR cinq mois plus tard.
Le TPIR auquel le conseil de sécurité vient d'accorder une prolongation de mandat d'un an a prononcé à ce jour, 35 jugements
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