Selon une décision du greffier en chef du tribunal, le Sénégalais Adama Dieng, la communication n'était plus bonne entre Mme Lyons et le conseil principal tanzanien, Bharat Chadha. Les rapports n'étaient pas meilleurs entre elle et l'accusé, toujours selon cette décision reçue lundi à l'agence Hirondelle.
Elle aurait pris des initiatives sans avoir consulté le conseil principal qui est pourtant le premier responsable de la défense, raison pour laquelle Me Chadha avait demandé à se séparer d'elle.
Ancien maire de Kivumu (ouest du Rwanda), Ndahimana est inculpé de génocide et extermination.
Lors de sa première comparution devant un juge du TPIR, le 28 septembre 2009, l'ancien responsable a clamé son innocence.
Selon l'acte d'accusation, il serait responsable de la mort d'au moins 2.000 Tutsis, tués quand des Hutus ont rasé au bulldozer l'église dans laquelle ils avaient trouvé refuge. « Après la destruction de l'église, la plupart des Tutsis de la commune de Kivumu étaient morts, et en juillet 1994, il n'y avait plus de Tutsis dans cette commune », affirme la poursuite.
Ndahimana a été arrêté le 10 août 2009 au Nord-Kivu, une province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
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