Les trois magistrats rappellent qu'une chambre peut décider de siéger dans un autre Etat que les Pays-Bas, siège de la Cour, lorsque c'est « dans les intérêts de la justice ».
Dans cette décision, rendue le 3 juin, les juges demandent au procureur, à la défense et au bureau des victimes de présenter leurs arguments. La chambre souhaite évaluer « l'opportunité et la faisabilité de conduire les audiences de confirmation des charges sur le territoire » du Kenya.
Ces audiences sont prévues le 1er septembre dans l'affaire intentée contre William Ruto, ministre de l'Enseignement supérieur, Henry Kosgey, ex ministre de l'Industrie et Joshua Sang, journaliste. Dans la seconde affaire, qui rassemble Uhuru Kenyatta, vice premier ministre, Francis Mathaura, directeur de Cabinet de la présidence et Ali Hussein, ancien chef de la police, les audiences sont prévues le 21 septembre.
Par le passé, des juges avaient déjà envisagé de siéger à Bunia, en Ituri, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), mais Kinshasa s'y était opposé, arguant notamment que cela risquait d'attiser les tensions et de déstabiliser plus encore la région.
SM/GF
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