Parlant de son parcours, Ndayambaje, 50 ans, a indiqué qu'en 1992, il avait abandonné ses responsabilités à la tête de sa commune pour suivre ses études. « J'ai choisi de quitter la direction de la commune pour me donner le temps de poursuivre mes études » à l'Université nationale du Rwanda (UNR), a dit Ndayambaje qui poursuivra sa déposition mardi. Il fut cependant nommé une nouvelle fois à ce poste en juin 1994, en plein génocide.
Il comparaît avec l'ex-ministre de la Famille et de la promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko, le fils de cette dernière, Arsène Shalom Ntahobali, les anciens préfets de Butare, Alphonse Nteziryayo et Sylvain Ndayambaje ainsi que l'ex-maire Joseph Kanyabashi.
Poursuivis pour crimes de génocide et crimes contre l'humanité, tous les six accusés plaident non coupables.
Elie Ndayambaje est le dernier a présenter sa défense.
Leur procès, connu pour sa lenteur, s'est ouvert en juin 2001. C'est le plus long procès de la justice internationale.
La chambre qui les juge est présidée par le Tanzanien William Hussein Sekule et comprend également la Malgache Arlette Ramaroson et l'Ougandaise Solomy Bossa.
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