Entrée à la chambre des députés en septembre dernier, Nirere était jugée par un tribunal semi-populaire gacaca de Kigali, selon ce quotidien progouvernemental.
D'anciens miliciens Interahamwe l'avaient accusée d'avoir collaboré avec eux pendant le génocide, poursuit le journal.
Elle a par ailleurs été reconnue coupable d'avoir érigé et supervisé un barrage routier sur une place communément appelée « l'Escalier », près de sa maison dans les environs de l'aéroport de Kigali, ajoute le New Times.
Les juridictions gacacas (prononcer gatchatcha) sont chargées de juger la plupart des auteurs présumés du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994. Elles peuvent prononcer jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité (prison à vie dans l'isolement), la peine la plus lourde au Rwanda.
ER/GF
© Agence Hirondelle