« Le TPIR devrait être transformé en une cour permanente chargée de juger ceux qui sont accusés d'avoir commis de graves violations du droit humanitaire sur le continent africain », a suggéré, dans un entretien avec l'agence Hirondelle, Venance Kaberege, président du conseil communal de Njombe.
Kaberege et sa délégation ont été, selon ses termes, « impressionnés », par la technologie utilisé par le TPIR dans la conduite des audiences. Les procès se tiennent en français, anglais et kinyarwanda, la langue des accusés et de la plupart des témoins.
« Ceux qui ont commis des crimes (en Afrique) doivent être traduits en justice... il faut lutter vigoureusement contre la culture de l'impunité », a renchéri Hassan Ngella, vice-président du conseil communal de Njombe.
Il s'agit de la toute première visite au TPIR d'une délégation d'élus locaux tanzaniens.
Le tribunal doit terminer ses procès en première instance à la fin de l'année.
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