Ces tribunaux semi-populaires devraient terminer leurs travaux en juin, selon les prévisions du Service national des juridictions gacacas (SNJG).
Réuni mercredi sous la direction du président Paul Kagame, « le conseil des ministres a reçu le rapport sur la clôture des tribunaux gacacas et a décidé de confier leurs archives à la commission nationale de lutte contre le génocide », indique un communiqué du gouvernement.
Selon ce texte en kinyarwanda signé par le ministre des Affaires gouvernementales, Charles Murigande, une cérémonie de clôture qui sera présidée par le chef de l'Etat aura lieu sur le plan national.
Le communiqué ne mentionne pas le lieu et la date de la cérémonie.
Le bilan des tribunaux gacacas sera par ailleurs présenté lors d'une conférence internationale qu'accueillera le Rwanda vers la fin de l'année.
Inspirées des anciennes assemblées villageoises lors desquelles les sages réglaient les différends, assis sur le gazon (gacaca, en langue rwandaise), ces juridictions sont animées, non pas par des magistrats professionnels, mais par « des personnes intègres » désignées au sein de la communauté.
Elles peuvent prononcer jusqu'à a la prison à vie dans l'isolement, peine maximale au Rwanda.
Elles ont jugé plus d'un million de personnes, selon le ministère rwandais de la Justice.
ER/GF
© Agence Hirondelle