En février 2008, Jonathan Moses, du bureau du procureur avait requis la prison à vie tandis que l'avocat principal du colonel, François Cantier, avait plaidé l'acquittement.
Renzaho est accusé de participation à des massacres de Tutsis dans trois endroits de sa préfecture. Il s'agit de la Paroisse de la Sainte-Famille, du Centre de pastorale Saint-Paul et du Centre d'études des langues africaines (CELA). L'ancien responsable administratif qui clame son innocence est également poursuivi pour des viols commis par des personnes supposées être sous son autorité.
Le procureur affirme que l'accusé est resté maître de Kigali alors que le gouvernement intérimaire venait de fuir vers le centre du pays à l'approche des troupes de la rébellion.
L'accusation soutient par ailleurs que Renzaho jouissait d'une influence sur l'administration communale, les militaires, les gendarmes, la police et les milices civiles.
Pour sa part, la défense a plaidé, dans ses derniers arguments, que l'autorité du préfet de Kigali s'était érodée après l'annonce de la mort du président Juvénal Habyarimana et le déclenchement du génocide.
Renzaho est jugé par une chambre présidée par le juge norvégien Erik Mose, ancien président du tribunal.
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