Ancien commandant du camp militaire de Ngoma (sud du Rwanda), le lieutenant présente sa défense depuis le 22 juin.
Au cours de la session qui s'achève, il a cité 12 sur les 25 témoins qu'il entend faire venir pour réfuter les allégations portées contre lui.
Le procès s'est ouvert le 16 mars dernier et le procureur a bouclé son accusation le 4 mai.
Originaire de l'ancienne commune de Mugina, dans le centre du Rwanda, Hategekimana répond de crimes perpétrés dans la cité universitaire de Butare (sud) et ses environs en 1994.
Il fait partie des 5 accusés que le procureur du TPIR, Hassan Bubacar Jallow, a cherché en vain à renvoyer aux tribunaux rwandais.
Plusieurs autres officiers des anciennes Forces armées rwandaises (FAR) vaincues en juillet 1994 par l'ex-rébellion du Front patriotique rwandais (FPR, aujourd'hui au pouvoir) sont en procès ou attendent de connaître le verdict du tribunal.
Parmi eux, se trouvent les ex- chefs d'Etat-major de l'armée et de la gendarmerie, les généraux Augustin Bizimungu et Augustin Ndindiliyimana contre lesquels la prison à vie a été requise le mois dernier.
En décembre 2008, l'ex-directeur de cabinet au ministère de la Défense, le colonel Théoneste Bagosora qui avait été présenté comme « le cerveau » du génocide, a été condamné à la prison à perpétuité ainsi que l'ancien commandant du secteur opérationnel de Gisenyi (nord), le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva et l'ancien commandant du bataillon paracommando, le major Aloys Ntabakuze.
L'ancien chef des opérations à l'état-major de l'armée, le brigadier général Gratien Kabiligi qui était poursuivi dans le même dossier a été, de son côté, acquitté.
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